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La surface est un seuil fragile, une membrane entre deux mondes : l’intime et l’exposé, le protégé et le vulnérable.

La surface est un seuil fragile, une membrane entre deux mondes : l’intime et l’exposé, le protégé et le vulnérable.

Hélène Bernard explore une tension à travers ses œuvres, où les éraflures, griffures et strates révèlent un dialogue constant entre l’intérieur et l’extérieur. Chaque entaille, chaque trace est une respiration, une brèche dans l’apparent silence des matières. 


La surface n’est jamais neutre : elle absorbe le temps, capte la lumière, garde la mémoire des gestes. C’est là que s’inscrit le passage, l’usure, la vie. Elle devient un lieu d’échange, à la fois peau et paroi, reflet et barrière. Ce seuil est autant un espace de protection qu’un appel au regard, une invitation à entrer dans une histoire enfouie. 

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